Sauriez-vous quoi faire si votre enfant subissait une commotion?

D’une façon générale, les gens s’inquiètent assez peu des commotions, à moins d’être un joueur de football ou un athlète de haut niveau. Mais en décembre dernier, Global News révélait que les commotions constituaient une véritable épidémie parmi les enfants canadiens.

Dans ce reportage, la docteure Lisa Fisher, qui travaille à la clinique de médecine sportive Fowler Kennedy où plus de 2000 traumatismes crâniens ont été observés l’an dernier, confiait : « Il y a eu un grand travail réalisé auprès des athlètes de haut niveau, mais le véritable problème se trouve chez les jeunes; c’est là qu’il faut concentrer nos efforts. Nos jeunes sont plus souvent victimes de blessures qu’on ne le croit. Et ils ne comprennent pas ce qu’est une commotion. Ils ne travaillent pas pour réduire les risques de commotion, ils font comme si cela n’existait pas. »

Rowan Stringer, la capitaine d’une équipe de rugby d’une école secondaire, a perdu tragiquement la vie parce que personne ne mesurait pleinement les conséquences d’un traumatisme crânien. Mais grâce à la Loi Rowan, une loi qui vise à fournir un cadre pour mieux prévenir et mieux traiter les commotions, les parents, les entraîneurs, les professeurs, bref, tous ceux qui travaillent avec des jeunes seront mieux outillés pour réagir de façon adéquate s’il existe un risque qu’un enfant ait subi une commotion.

Ce résumé graphique produit par Parachute Canada montre, entre autres, quand il faut se reposer après une blessure, quand il est possible de commencer des exercices aérobiques et quand il est vraiment possible de reprendre le jeu et retourner sur le terrain. Par contre, il est très important de faire affaires avec des professionnels de la santé afin d’évaluer la gravité de la commotion et, ainsi, évaluer le retour progressif au jeu.

Nous ne pouvons nous permettre d’ignorer ce genre d’informations. Même si votre enfant ne fait pas de sport, une simple chute des barres de suspension peut occasionner une commotion; mieux vaut alors savoir quels signes rechercher et, en cas de doute, ne pas hésiter à faire appel à des soins médicaux après toute blessure à la tête.