Canadian Paralympic skier Alexandra Starker

La skieuse alpine paralympique Alexandra Starker attribue au sport sa confiance et sa détermination

La skieuse alpine paralympique Alexandra Starker sait exactement ce que toute une vie de sport lui a apporté.

« La confiance en est une de taille. Croire en moi, » déclare-t-elle.

« Et savoir que je peux réussir quelque chose. Cela exige simplement beaucoup de travail et de la détermination. »

Starker, 19 ans, est l’une des athlètes canadiennes qui participera aux Jeux paralympiques d’hiver de 2014 à Sotchi, en Russie du 7 au 16 mars.

« Je n’étais jamais allée en Russie, » dit-elle. « J’espère passer du bon temps et profiter de tout. »

Starker disputera les épreuves de slalom, de slalom géant, de super-G, de super combiné et de descente. Elle va voyager avec 5 paires de skis, « de plus, j’en ai quelques paires qui se trouvent déjà en Europe, » explique-t-elle.

Il vaut toujours mieux en avoir une paire supplémentaire au cas où vous en brisez un, ou que votre bagage se perde ou pour une raison ou pour une autre. »

Bien que ce soient ses premiers paralympiques, elle est déjà habituée aux compétitions internationales. Elle a été la meilleure Canadienne en ski paralympique et elle est montée à quatre reprises sur le podium aux Championnats du monde et aux Coupes du Monde IPC en Nouvelle-Zélande, en Suisse, en Italie et aux États-Unis.

Née et élevée à Calgary, elle a grandi en essayant une multitude de sports : la danse compétitive, le soccer, le t-ball. Née avec une déficience congénitale d’un membre, elle a commencé à skier à l’âge de quatre ans au Parc olympique du Canada, à Calgary.

Diplômée de l’École Nationale du Sport à Calgary, elle a rejoint l’équipe de ski para-alpin de l’Alberta à l’âge de 11 ans, et a aussi pendant deux ans été membre de l’équipe nationale canadienne de volleyball assis. En 2013 elle a décidé de se concentrer sur le ski ce qui l’a menée aux Jeux paralympiques à Sotchi.

« Skier est vraiment très amusant, » dit-elle.

Malgré tout, son parcours n’a pas été des plus faciles. À quatorze ans, elle est tombée et s’est cassé la jambe. Elle a passé des mois plâtrée, et a dû se faire opérer deux fois avant que la blessure finisse par cicatriser.

« Pendant un certain temps, je pensais que je ne serais plus jamais en mesure de skier. Aujourd’hui, j’ai encore des séquelles, » dit-elle.

« Mais j’étais vraiment déterminée à ne pas laisser une blessure mettre fin à ma carrière. Je voulais revenir et être aussi bonne qu’avant, sinon meilleure. Il y a un adage : “Si vous tombez trois fois, il faut vous relever quatre fois,”

Elle attribue une grande part de son succès au système canadien pour les athlètes professionnels. “Personne dans ce sport ne le fait pour l’argent. Personne ne devient riche. Nous sommes tous ici parce que nous adorons skier,” dit-elle.

“Mais avec le Centre canadien multisports de Calgary (à présent appelé l’institut canadien du sport), nous avons accès à quatre ou cinq gymnases, l’accès à des entraineurs, à une orientation professionnelle, de l’aide lorsque nous nous retirons du sport et des psychologues sportifs. On y trouve énormément de ressources.

Lorsque Starker ne skie pas, elle aime lire et peindre. Grâce à une prothèse spéciale, elle joue aussi de la guitare.

Elle dit avoir très rarement vécu de la négativité entourant ses compétences.

‘Parfois, les gens ont peur que vous ne réussissiez pas à faire quelque chose,’ dit-elle.

‘Mais mes parents m’ont appris à toujours prouver aux gens qu’ils avaient tort, et de leurs montrer de quoi vous étiez capable.’

Et comment!

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L’horaire des épreuves d’Alexandra

Descente, debout : 8 mars

Super-G, debout : 10 mars

Super combiné, debout : 11 mars

Slalom, debout : 14 mars

Slalom géant, debout : 16 mars

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