Le curleur Brad Jacobs a pratiqué tous les sports lorsqu’il était enfant

Le curleur Brad Jacobs a pratiqué tous les sports lorsqu’il était enfant

Les curleurs de haut niveau Brad Jacobs et Rick Lang mettent le cap sur les Olympiques d’hiver à Sotchi de février.

Et ils attribuent une grande part de leur succès à leurs familles axées sur la condition physique, qui les ont encouragés à leurs débuts dans le sport.

« Un mode de vie sain et une vie active sont des valeurs en lesquelles mes parents croient vraiment et qu’ils pratiquent, et je leur en suis reconnaissant, explique Jacob, » après une session d’entrainement préolympique à Calgary.

« J’ai pratiqué à peu près tous les sports lorsque j’étais enfant, à l’école et en dehors de l’école : du hockey, du baseball, du t-ball, de la gymnastique, du curling, et du golf. Je les ai tous essayés. »

Avec chaque sport et chaque activité, Jacob à présent âgé de 28 ans, a accompli bien plus que simplement se maintenir en forme. Il a développé des habiletés motrices fondamentales telles que lancer, courir, l’équilibre et la coordination des yeux et des mains.

À présent, le skip (le capitaine) de l’équipe masculine canadienne olympique de curling, Jacobs, a la responsabilité de la direction et de la stratégie de l’équipe. Et il puise toujours dans les enseignements qu’il a reçus lorsqu’il était jeune, pendant qu’il faisait du sport, des leçons comme l’importance de l’amitié, la coopération et le travail d’équipe.

« Lorsque j’étais enfant, être actif était bon socialement parlant, » déclare Jacobs, qui a grandi à Sault Ste Marie en Ontario. « J’avais des amis en dehors de l’école et je m’amusais beaucoup. »

Comme Jacobs, Lang, l’entraîneur national de l’équipe olympique masculine de curling, a aussi pratiqué une variété de sports durant son  enfance, et chacun lui a apporté de nouvelles habiletés et de la confiance, déclare-t-il. Le plus jeune de quatre enfants, il aimait l’athlétisme, plus particulièrement la course, et il adorait jouer au hockey sur étang dans sa ville natale de Thunder Bay en Ontario avec ses copains, même s’il n’était pas toujours le meilleur joueur.

« J’étais petit pour mon âge, et le hockey n’est pas le sport à pratiquer lorsque vous êtes petit, » se souvient-il en riant. « Le basketball et le volleyball n’étaient pas plus pour moi. Je me suis même mis à la lutte, mais ça n’a pas duré longtemps. »

Par contre, il était bon aux quilles. Excellent, en fait. Il avait de la force pour sa taille, et avait une merveilleuse coordination des yeux et des mains.

Puis, il a découvert le curling. Il avait 13 ans et était en 9e année. Aucun membre de sa famille n’avait jamais curlé, mais sa connexion avec le sport a été instantanée. Son équipe a joué et a remporté — les 20 premières parties. Les choses n’ont fait qu’aller de mieux en mieux, et il est devenu champion canadien à cinq reprises et deux fois champion du monde.

« Je me suis très tôt passionné pour cela — l’exaltation de la compétition — et presque 46 ans plus tard, je suis toujours là, » dit-il.

« J’adorais m’entraîner. Cela ne me pesait jamais. Je savais seulement que je voulais le faire. »

Quant à Jacobs, il reconnaît qu’il n’a pas trop l’occasion de pratiquer d’autres sports ces jours-ci, mais ce n’est pas grave, assure-t-il. Il a un objectif et s’y tient. « J’aime toujours jouer un peu au golf en été, avoue-t-il.

“Mais le curling est ma vie.”

Images © Association canadienne de curling

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