3 choses à faire pour une rentrée à vélo réussie

3 choses à faire pour une rentrée à vélo réussie

La rentrée des classes arrive à grands pas, et tout est prêt : les boîtes à lunch, les vêtements, les fournitures scolaires… Mais qu’en est-il des vélos?

Selon un récent sondage de Parachute Canada et FedEx, 30 % des familles canadiennes privilégient le transport actif pour les trajets maison-école. La fin de l’été est pour elles le moment idéal pour rappeler les consignes d’usage et vérifier que les vélos des enfants sont en parfait état. Si vous faites partie du 70 % des familles dont les enfants se rendent à l’école en autobus ou en voiture, la rentrée pourrait être une belle occasion de tenter le passage au vélo. La clé du succès? Suivre ces trois étapes pour une rentrée à vélo réussie.

Faites une inspection mécanique du vélo de votre enfant

Si vous avez beaucoup pédalé en famille cet été, le vélo de votre enfant sera évidemment un peu usé. Faites une inspection complète, en vérifiant notamment les freins, la pression des pneus, les dérailleurs et les boulons (ces vérifications devraient être faites chaque fois que votre enfant enfourche son vélo). Vérifiez et ajustez au besoin la hauteur de la selle; votre enfant a sans doute grandi pendant l’été. La touche finale? Des dispositifs de sécurité – sonnette, phares, réflecteurs – pour que les autres usagers de la route voient et entendent bien votre enfant.

En montrant à votre enfant les bases de l’entretien, vous l’inciterez à prendre soin de son vélo, explique Alex Kelly, porte-parole nationale de Parachute Canada. « Si vous insistez sur cet aspect, votre enfant sera fier de son vélo et lui fera plus attention. »

Rentrée à vélo 101

Ergonomie : Achetez un sac à dos pour enfant ergonomique qui prévient les douleurs aux épaules et au dos. L’idéal est un modèle avec courroies ajustables et boucles au niveau du tronc, qui ne glissera pas.

Pas de gros livres : Le poids du sac à dos ne devrait jamais excéder 10 à 15 % du poids de votre enfant. Laissez les livres pesants à la maison ou à l’école. Si votre enfant a beaucoup de devoirs, et donc beaucoup de matériel à transporter, envisagez l’installation de sacoches ou de paniers.
Vêtements propres : Laissez des vêtements de rechange à l’école au cas où votre enfant arriverait trempé par la pluie.

Faites valoir l’importance du casque

Pour être en sécurité, votre enfant doit d’abord porter un casque bien ajusté et en bon état. Celui-ci ne doit présenter aucun dommage apparent, par exemple des fissures ou des courroies usées. Montrez à votre enfant comment bien ajuster son casque à l’aide de la règle 2V1. « Intégrez l’ajustement du casque à l’inspection préalable, » recommande madame Kelly.

Le casque de votre enfant doit être entreposé à l’abri du soleil et de la pluie, car les éléments peuvent abîmer la mousse qui absorbe les chocs. Une fois à l’école, votre enfant doit donc suspendre son casque à l’intérieur, pas dehors sur le guidon.

Madame Kelly ajoute un point sur lequel les parents doivent insister : si les enfants chutent ou échappent leur casque par terre, ils doivent le dire. Selon le Groupe CSA, les casques de vélo ne sont pas conçus pour résister à de multiples impacts et doivent être remplacés après un choc.

Planifiez (et essayez) votre trajet

Les parents ayant répondu au sondage sur le transport actif de Parachute Canada s’inquiètent particulièrement des excès de vitesse, du trafic et de l’absence de trottoirs ou de pistes cyclables. Lorsque vous planifiez le trajet de vos jeunes cyclistes, privilégiez les rues bien éclairées qui comportent une piste cyclable ou qui ne sont pas trop achalandées. Dans certaines villes, notamment Toronto et Calgary, les enfants peuvent rouler sur le trottoir à condition de respecter les piétons. Madame Kelly rappelle toutefois que votre enfant doit toujours surveiller les voitures. Même sur le trottoir, la prudence s’impose près des entrées et des intersections.

Prévoyez également des endroits sécuritaires – maison d’un voisin, bibliothèque ou autre lieu public – où votre enfant pourra s’arrêter et demander de l’aide au besoin, par exemple en cas de tempête, de problème mécanique ou de fatigue.

Une fois le trajet choisi, essayez-le en famille. Vous verrez ainsi si votre enfant est prêt à pédaler jusqu’à l’école.

« Lors des essais, amenez vos enfants à prendre conscience des questions de sécurité », recommande madame Kelly. Les petits doivent être attentifs à leur environnement, respecter la signalisation et signaler leurs intentions par les gestes appropriés.

Madame Kelly explique qu’il n’y a pas d’âge précis où les enfants sont prêts à faire le trajet seuls, car chaque enfant se développe différemment. Il faut donc tenir compte du stade de développement. Par exemple, un enfant de huit ans peut être physiquement capable de faire le trajet, mais pas assez mature pour composer avec le trafic.

Pédaler seul jusqu’à l’école exige un certain degré d’aptitude physique et d’autonomie. Mais pour commencer l’année scolaire sous le signe de la santé et de l’activité physique, on peut difficilement trouver mieux.

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