Ce que l’entraîneur de votre enfant veut que vous sachiez

Ce que l’entraîneur de votre enfant veut que vous sachiez

Quand on vient d’inscrire son enfant à une activité sportive, on ne connaît pas toujours bien son rôle, comme parent. Peut-on poser des questions? Doit-on donner un coup de main pour l’équipement ou l’eau? Devrait-on faire des exercices avec notre enfant, à la maison? Il y a bien des façons d’enrichir l’expérience sportive de notre enfant. Voici des idées et des suggestions pour s’impliquer de manière positive.

Vous pouvez poser des questions

La plupart des entraîneurs sont ouverts à répondre à vos questions sur le programme, les objectifs pour l’équipe ou votre enfant, les attentes à l’égard de la conduite et de l’assiduité, ou leur style et leur philosophie d’entraînement en général. Il ne s’agit pas toutefois de débattre du bien-fondé ou de la justesse des décisions de l’entraîneur pendant les séances ou les compétitions, mais plutôt d’un échange d’information pour que vous soyez sur la même longueur d’onde.

Votre aide est la bienvenue

Entraîner des jeunes, ce n’est pas une mince tâche. Il faut y consacrer du temps et de l’énergie. Si vous êtes en mesure d’aider l’entraîneur en fournissant pour l’équipe des collations saines, en apportant de l’eau, en reconduisant des enfants aux matchs ou en contribuant à l’organisation d’événements spéciaux ou de déplacements pour les tournois, soyez assuré qu’il vous en sera très reconnaissant. En dehors des entraînements et des parties, demandez à l’entraîneur ou au directeur de l’équipe en quoi vous pouvez être utile.

Votre enfant n’est pas un mini-adulte

Les entraîneurs qui comprennent les principes du développement à long terme de l’athlète (DLTA) savent qu’un enfant n’est pas un mini-adulte. Ils ajusteront donc le ton, le contenu et la structure de l’entraînement en fonction de ces principes. Si cette approche vous semble inhabituelle, prenez le temps de vous informer sur le DLTA et sur son importance. Rappelons-le, il vaut mieux que l’entraîneur et vous soyez sur la même longueur d’onde.

Vous pouvez apporter votre appui à la maison

Après les séances et les matchs, la plupart des entraîneurs prendront quelques minutes pour faire le point avec les enfants sur ce qui a bien et mal été, et peut-être aborder les problèmes de dynamique au sein de l’équipe. Votre enfant voudra peut-être en discuter davantage avec vous en privé, ou non. Soyez à l’écoute des sentiments de votre enfant, qu’il s’agisse de garder le silence sur le chemin du retour ou de lui prêter une oreille attentive s’il a besoin de parler. Pratiquez l’écoute active, en l’aidant simplement à y voir plus clair sans porter de jugement ou lui dicter sa conduite. Souvent, il suffit de quelques mots d’encouragement.

Il vaut mieux communiquer les besoins spéciaux

Votre enfant a-t-il un problème de santé ou une déficience invisible? Assurez-vous de l’indiquer sur son formulaire de santé et d’en informer son entraîneur en privé. C’est un renseignement important, parce qu’il aide l’entraîneur à bien répondre aux besoins de votre enfant.

Vous pouvez prendre du recul pendant les matchs et les entraînements

Vous apportez une aide précieuse en écoutant votre enfant et en discutant avec lui, en lui fournissant des collations et de l’eau, en le reconduisant aux matchs et aux entraînements, et en appuyant son entraîneur dans l’ensemble. Or, une fois votre enfant sur place, l’entraîneur veut simplement que vous vous assoyiez, que vous regardiez l’action, que vous encouragiez les athlètes, et que vous profitiez du spectacle. Laissez l’entraîneur entraîner. Si vous avez suivi tous les conseils décrits plus haut, vous devriez avoir confiance en la capacité de l’entraîneur de s’occuper du reste.

 

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