An elite athlete runs up a flight of stairs outdoors.

10 choses que je sais sur le fait d’être un athlète de haut niveau

S’il y a bien une chose dont je suis convaincue, c’est que le parcours des athlètes de haut niveau n’est pas ce conte de fées qu’on imagine souvent. Il est bien plus nuancé et, franchement, plus captivant que cela.

Voici donc 10 vérités moins médiatisées que j’ai apprises sur la vie d’un athlète de haut niveau. Elles sont le fruit de plus de dix ans passés sur les terrains, de neuf années de recherches personnelles et universitaires sur le développement des athlètes, et de sept années au sein du mouvement olympique et paralympique.

1. Tout commence toujours par l’amour. L’amour d’une personne, d’un lieu, d’une équipe, d’une expérience ou d’une sensation… C’est cette étincelle qui met le feu aux poudres – celle qui nourrit la passion pendant des années.

2. De l’extérieur, tout semble bien plus magique que ça ne l’est. Quand des médailles sont en jeu, il est facile d’oublier qu’une vie consacrée à une seule quête de grandeur exige des sacrifices profonds et personnels.

3. On peut se sentir terriblement seul. Notre société adore les athlètes – ou du moins, l’image qu’elle s’en fait – mais rares sont les personnes qui comprennent vraiment cette expérience d’une manière profonde et partageable.

À propos de l’auteure Mackenzie Morse

Mackenzie (Mac) Morse est une ancienne athlète de la Division I, diplômée du Dartmouth College et spécialiste agréée du développement des athlètes. Elle travaille aujourd’hui pour le Comité olympique et paralympique américain en tant que responsable de la sensibilisation et de la mobilisation des athlètes. Mackenzie Morse est également la fondatrice de The Sideline Perspective, un espace où les athlètes blessés ou retraités peuvent se rassembler, partager leurs histoires et aborder la suite avec détermination.

4. C’est énormément de travail. Le parcours d’un athlète implique des soirées tardives, des réveils à l’aube, de longues journées, des semaines encore plus longues, des blocs d’entraînement intensifs, de la rééducation, des sprints en fin de saison, etc. Et quand on pense avoir tout donné, il y a encore des heures à rajouter.

A women's volleyball team cheers on the court.

5. Cela coûte cher. Très cher. Certains athlètes arrivent à rentabiliser leurs dépenses, mais il faut se l’avouer : le sport n’est pas une démocratie.

6. C’est une expérience fondatrice. Compétitionner à un haut niveau façonne le reste de la vie – pour le meilleur et parfois pour le pire. À la fois dans les détails du quotidien et dans les grandes décisions.

7. L’expérience est marquée par des déceptions.

8. Mais aussi par une joie pure et incomparable.

9. Et puis, il y a le précipice. À la toute fin du parcours, il y a ce vide que chaque athlète finit par affronter. Peu importe qui l’on est ou ce qu’on a accompli, on se retrouve face à un gouffre. Certaines personnes s’y préparent, armées d’une vie parallèle construite en dehors du sport. D’autres n’ont que leur t-shirt d’entraînement… et la conscience que même les superhéros finissent par poser leur cape. 

Prêt ou non, chaque athlète doit faire un saut dans le vide sans vraiment savoir où il atterrira, en espérant parvenir à trouver ses repères. Mais la dernière chose que je sais être vraie, c’est qu’il y a une vie après.

Ce billet a initialement été publié sur le site du Changing the Game Project.

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