Pourrions-nous nous inspirer de la proactivité des Finlandais?
Tout comme le Canada avec son Bulletin sur l’activité physique des enfants et des jeunes, la Finlande enquête régulièrement sur le taux d’activité des enfants et des jeunes, et le taux d’abandon.
Une récente chronique de Radio-Canada, écrite par Martin Leclerc, met en lumière les différentes démarches des Finlandais pour trouver des solutions, et ce, rapidement.
Comme monsieur Leclerc nous explique, « Il y a plusieurs aspects fort intéressants dans cette démarche des décideurs du milieu sportif finlandais. D’abord, leur niveau d’intolérance à l’inactivité des enfants semble beaucoup plus élevé qu’au Québec.
En 2018-2019, une étude réalisée à la demande du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec avait révélé que seulement 19 % des enfants de 6 à 11 ans et des jeunes de 12 à 17 ans étaient considérés comme actifs durant leurs moments libres.
Les Finlandais, eux, ont décidé qu’un score de 36 % d’enfants actifs nécessite une mobilisation nationale. »
Trente-six fédérations sportives se sont regroupées pour trouver une façon d’inverser cette inquiétante tendance qui frappe tous les pays industrialisés.
L’un de nos collaborateurs, monsieur André Lachance, a commenté cette chronique en apportant des idées concrètes de changement, applicables au Québec et au Canada assurément. Parmi celles-ci, le changement du système de compétition pour les jeunes, pour favoriser le développement des habiletés du jeune et non sur le développement de tactique pour gagner à tout prix.
De plus, les jeunes veulent souvent changer de sport autour de 12 ans, mais s’ils n’ont pas acquis les habiletés nécessaires pour se sentir en confiance, ils vont tout simplement abandonner.
Approches pour àméliorer le système du sport pour les jeunes
- Constamment chercher à améliorer le système sportif… plutôt que d’accepter le statu quo
- Essayer de voir le système de la perspective des enfants… plutôt que d’adultes. Pour en savoir plus, consultez la série d’articles Comment savoir si son enfant s’amuse et se développe?
- Structurer les compétitions pour inciter les entraîneurs à développer les habiletés des jeunes… et non la victoire à tout prix
- Mettre en place des points d’entrées et de transition à de nouveaux sports pour les enfants de 12 à 16 ans
- Développer toutes les habiletés motrices dès le plus jeune âge
- En tant qu’organisateur, entraîneurs, et parents, toujours livrer la recette qui supporte les enfants à développer l’envie de bouger pour la vie
Nous vous invitons à consulter cette chronique qui fait réfléchir, et qui espérons, nous sortira de notre léthargie et fera changer les choses dans notre pays.
Peut-être que vous avez déjà implanté de nouvelles approches dans vos clubs locaux et que vous aimeriez partager avec nous? Écrivez-nous et nous pourrions partager tous les bons coups. On commence par de petits pas pour changer les choses.
Consultez les idées pratiques d’Actif pour la vie pour faire bouger vos enfants de façon amusante et leur transmettre la passion pour le mouvement.
Qui est Martin Leclerc, chroniqueur de Radio-Canada : Joueur, arbitre, dépisteur, entraîneur et journaliste, Martin Leclerc a appris à connaître et à apprécier le hockey sous toutes ses facettes. Affecté à la couverture du sport professionnel – et surtout du hockey – depuis plus de 25 ans, il a aussi développé un vaste réseau de contacts dans ce milieu.