Family walking on a trail in the woods, wearing backpacks

6 conseils pour aider vos enfants à rester actifs sur la route

Le temps est venu de prendre la route des vacances en famille, mais l’idée de passer des heures et des heures en voiture vous fait peur? Ne vous découragez pas. Il y a des façons d’aider vos enfants à dépenser de l’énergie même sur la route. L’an dernier, j’ai passé l’été à découvrir le Canada avec mes trois enfants (6, 8 et 10 ans). Nous avons parcouru 14 000 km! Même pendant les trajets les plus longs, ma passion pour le plein air me poussait toujours à trouver des façons d’inciter mes enfants à bouger.
On me demande souvent comment j’y suis arrivée.

Voici quelques trucs et conseils :

1. Arrêtez dans un parc provincial pour le dîner

Je vous l’assure : il y a beaucoup de parcs provinciaux magnifiques et bien entretenus partout au Canada. Certains offrent des installations de camping, tandis que d’autres ne sont ouverts que le jour. Ces parcs sont habituellement beaucoup moins achalandés que les parcs nationaux.

On y trouve souvent des tables de pique-nique, ce qui facilite la préparation de sandwichs et de dîners santé sur le pouce. Je préfère manger en plein air que dans les restaurants, parce que les enfants peuvent courir et bouger tout leur soûl. En plus, certains parcs proposent le géocaching, une activité que les enfants adorent. Sinon, ils permettent souvent de découvrir les attraits naturels, l’histoire ou la géographie de la région, en plus d’abriter des lacs parfaits pour une baignade ou une balade rapide en canot, et de superbes et courts sentiers où les petites jambes peuvent se dégourdir.

Un autre avantage des parcs, c’est qu’on y trouve souvent des toilettes, un incontournable avant de reprendre la route.

Bref, en vous arrêtant dans un parc pour la pause-repas, vous donnez en prime l’occasion aux enfants de bouger. S’il n’y a pas de parcs provinciaux dans les environs, les terrains de jeu font aussi l’affaire.


À propos de notre rédactrice invitée, Van

Titulaire d’un diplôme en biologie et en physiothérapie, Van, amoureuse des grands espaces, croit fermement aux bienfaits de l’air frais sur la santé et le bien-être. Elle est toujours à la recherche de nouvelles aventures à entreprendre en famille, qu’elle ne manque jamais de documenter. Avec ses trois enfants, elle a récemment lancé l’initiative #getkidsout pour inciter les jeunes à sortir dehors. Elle travaille en outre à une série de peintures illustrant les activités familiales en plein air. On peut la trouver en ligne à rollingwithvan.com et à getkidsout.com, et la suivre sur Facebook (@rollingwithvan) et Instagram (@rollingwithvan et @getkidsout).

2. Prévoyez un sac de jeux pour l’extérieur… et gardez-le à portée de main

Pour inciter vos enfants à bouger pendant les haltes, gardez à portée de main un sac de voyage rempli de jeux pour l’extérieur. Le nôtre est toujours facile d’accès dans la voiture. Il contient des gants de baseball, des balles, des cordes à danser, des seaux, des pelles, et des camions et voitures miniatures. Quand nous nous arrêtons, nous l’emportons presque toujours avec nous.

3. Équipez-vous d’un bon porte-vélos

Nous voyageons souvent avec nos vélos. Ce sont eux qui sont déchargés en premier à notre arrivée au terrain de camping, parce que les enfants aiment explorer leur nouveau « chez-soi » sur deux roues. Les vélos peuvent aussi être utiles sur la route, mais seulement s’ils sont faciles à charger et décharger.

Si votre porte-vélos n’est pas pratique, si les vélos sont attachés sur le toit et difficiles à descendre, et même si vous devez retirer les roues des vélos pour les charger, vous ne les utiliserez pas pendant les courtes haltes. Avec notre dispositif, les vélos se chargent et se déchargent en quelques minutes; dès qu’il y a un endroit sécuritaire, les enfants filent donc à bicyclette.

Les meilleurs porte-vélos se replient, qu’ils soient chargés ou non, de manière à dégager le hayon ou la porte arrière du véhicule, ce qui vous donne facilement accès aux casques de vélo ou au sac de jeux.

4. Jouez à la « Cachette de singe »

Nous jouons à ce jeu en camping depuis des années, notamment pendant les haltes où les enfants ont besoin de bouger. Il met en vedette notre mascotte, un singe fait avec une chaussette (n’importe quel toutou ferait l’affaire) qui voyage toujours avec nous. Les règles sont simples. D’abord, délimitez la zone de jeu. Ensuite, cachez le singe pendant que les enfants ont les yeux fermés (sans tricher). Le singe doit toujours dépasser un peu de sa cachette pour qu’on le voie de loin. Celui qui a trouvé le singe doit le cacher à son tour.

Ce jeu nous a beaucoup divertis, car les enfants aiment trouver des cachettes créatives. Parfois, je cours un moment pour faire croire aux enfants que j’ai caché le singe loin, puis je le dissimule sous un bol sur la table à pique-nique ou sous une chaise de camping, en laissant un petit bout dépasser. Les enfants écoutent mes pas, ce qui les aide à développer leur esprit de déduction, en plus qu’ils devront courir, grimper, s’accroupir, tendre les bras et s’étirer pour trouver ou cacher le toutou.

Des heures de plaisir!

5. Gardez le recyclage pour l’heure du bricolage

Pendant nos voyages, je garde les matières recyclables, comme les boîtes d’œufs, les contenants, les emballages de plastique et les boîtes de céréales défaites. Au terrain de camping ou pendant une longue halte (par exemple pendant un changement de pneu ou une réparation de la camionnette, ou une pause-repas prolongée), je sors le recyclage, que je range toujours avec du ruban à conduits, des ciseaux et de la ficelle. Puis je mets les enfants au défi de créer quelque chose.

L’été dernier, j’ai demandé aux enfants de fabriquer le meilleur bateau possible. Ils y ont consacré plusieurs heures au terrain de camping, en plus de parachever leur construction pendant plusieurs haltes.

Quand on s’arrêtait près d’un point d’eau, les enfants couraient vers la rive. Ils s’accroupissaient, tendaient les bras, s’étiraient et couraient. Ils ont en outre fait appel à leur pensée critique, leur imagination, leur créativité et leur motricité fine pour réajuster leurs bateaux avant de les remettre à l’eau. Cette activité, en plus de stimuler leur intérêt pour les sciences et l’ingénierie, se prêtait bien à une discussion sur la sécurité autour de l’eau et sur le recyclage et la réutilisation.

Pendant notre voyage pancanadien, c’est avec leurs bateaux de fortune que les enfants ont le plus joué.

6. Laissez les enfants contribuer à l’installation du campement

Pendant les 64 jours passés sur la route, les enfants m’ont donné un coup de main. Ma plus vieille m’a aidée à dresser la tente parce que je ne pouvais pas le faire seule. Même la plus jeune transportait son sac de couchage et son matelas jusqu’à la tente et préparait son lit.

Je gardais des bouilloires à portée de main pour envoyer les enfants chercher de l’eau à notre arrivée. Ils aimaient cette mission, parce qu’à l’aide des cartes du parc, ils devaient trouver les robinets (qui n’étaient habituellement pas trop loin) et parce qu’ils étaient capables de transporter eux-mêmes les bouilloires une fois remplies. Ils ont passé des heures et des heures à courir au robinet, et à renforcer leurs muscles en rapportant de petites charges.

Après une longue journée sur la route, je prévois toujours une activité à faire à destination, une fois le campement installé. Ces soirées-là, nous soupons d’un repas simple, et après la vaisselle, nous explorons le parc à pied ou à vélo. S’il y a un lac, nous aimons nous baigner au coucher du soleil. Je ne compte plus les nuits où les enfants ont joué sur la plage, éclairés de leur lampe frontale, après une arrivée tardive.

Quand vient le temps de repartir, les enfants rangent eux-mêmes leur sac de couchage et leurs effets, et aident à démanteler le campement et à charger la camionnette. Ils vont et viennent, en transportant des charges. Croyez-moi, ils ne le font pas toujours de gaieté de cœur, mais cette routine a été mise en place assez tôt. Les enfants ont donc acquis un sens des responsabilités et l’habitude d’aider, et ils ont confiance en leurs compétences de camping.

Cette routine les incite à bouger un peu avant de reprendre la route, mais je dois avouer qu’en camping, les enfants n’ont pas besoin de beaucoup d’encouragement pour être actifs… Ils le sont naturellement.

 

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